04 Janvier 2018  

Tortues à l'infini

Description

Aza Holmes, 16 ans, a tout pour être aimée et avoir un bel avenir, mais elle a grandi avec une pathologie psychique. Qui est-elle, où est-elle, lorsque la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles s'empare d'elle ? Vous aimerez Aza, qui raconte sa propre histoire, vous aimerez sa meilleure amie Daisy la tornade, et son peut-être amoureux Davis, fils d'un milliardaire mystérieusement disparu. Un trio improbable qui va mener l'enquête, et trouver en chemin d'autres mystères et d'autres vérités…

Mon avis

J'ai enfin lu un roman de John Green ! Et je ne suis pas déçue ! On suit l'histoire d'Aza qui a des pensées invasives. Des pensées qui l'obsèdent, qui l'angoisse et qui ne la laissent pas vivre une vie normale.
On regarde son évolution aux côtés de Daisy, sa meilleure amie un peu excentrique et fan de Star Wars, mais également de Davis une vieille connaissance dont le père milliardaire vient de disparaitre.

Les sentiments de l'héroïne sont bien retranscrits. On arrive presque à s'imaginer l'horreur d'avoir des pensées invasives grâce aux métaphores qu'elle utilise pour décrire son mal. Ce sont ces images qui font presque tout l'intérêt de ce roman. Elles nous montrent quelque chose d'indescriptible avec les mots : la souffrance morale.
Si on continue de parler de figure de style, on peut aussi remarquer l'antithèse qu’a choisie de faire l’auteur entre les obsessions microscopiques d'Aza et la passion pour l'univers infiniment grand de Davis.
Les personnages sont vraiment très attachants et on apprécie doucement à les connaitre. Ils ne sont pas clichés ni parfaits et ça rend l'histoire d'autant plus réel.

J’ai trouvé la fin belle et inattendue. Pleine d’espoir. C'est donc une bonne lecture qui traite d'un sujet plutôt original.

Citation

« Et si on ne peut pas choisir ce que l'on fait ou ce à quoi l'on pense, alors peut-être n'est-on pas tout à fait réel. Je suis peut-être un mensonge que je me murmure à moi-même. »

« On utilise souvent l'expression "être sous les étoiles". Alors que ce n'est pas vraiment le cas. Il n'y a ni haut ni bas et les étoiles sont tout autour de nous. Mais on persiste à dire ça, c'est joli. La langue glorifie souvent l'homme au détriment de l'animal mais, au moins, elle nous place sous les étoiles. »

« On dit souvent qu'une ligne nette sépare l'imagination des souvenirs, mais c'est faux, du moins en ce qui me concerne. Je me rappelle ce que j'ai imaginé et j'imagine ce que je me rappelle. »

« Tout le monde voulait entendre la même histoire - le passage de l'obscurité à la lumière, de la faiblesse à la force, de la fragmentation à l'unité. Je le voulais moi aussi. »

Livre Numérique:

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