Description
L'humanité sait qu'il lui reste quatre siècles avant que la flotte trisolarienne n'envahisse le système solaire. Les sciences fondamentales se retrouvant verrouillées par les intellectrons, la Terre doit se préparer du mieux qu'elle peut. Le Conseil de Défense Planétaire lance un nouveau projet : le programme " Colmateur ", qui consiste à faire appel à quatre individus chargés d'envisager des stratégies secrètes pour contrer l'invasion ennemie. Car s'ils peuvent espionner toutes les conversations et tous les ordinateurs humains grâce aux intellectrons, les Trisolariens sont en revanche incapables de lire dans leurs pensées.
Mon avis
Extra ! Un livre très complet qui captive où son prédécesseur intriguait !
Dans ce second tome on est plongé dans la quête de l’humanité à se développer rapidement pour contrer l’attaque Trisolarienne. Et c’est très intéressant de voir comme l’auteur semble bien avoir compris le fonctionnement de l’esprit humain. Toutes les différentes décisions prises par l’humanité m’ont semblé très réalistes. Quant aux aux stratégies des Colmateurs pour déjouer les envahisseurs, elles sont ingénieuses et restent un mystère jusqu’aux derniers instants tout aussi bien pour les personnages du livre que pour le lecteur. Leur statut rend ces quatre personnages intéressants de par la responsabilité sur leur épaule et le pouvoir qu’on leur confère. Chacun réagi à sa façon et à sa propre conception de « sauver l’humanité ». Au milieu des théories scientifiques et de cette froide réalité que nous offre La Forêt Sombre, l’auteur garde une petite part de romantisme qui fait chaud au coeur.
Je conseille donc fortement cette série à tout fan de SF et aux autres ! Parce que c’est beaucoup plus qu’une série de science-fiction, c’est une réflexion pousée de ce qu’est réellement l’humanité dans l’immensité de l’univers.
Citation
« Le plus grand obstacle à la survie de l'humanité, c'est l'humanité elle-même. »
« Bien sûr, l'objet de l'amour de la plupart des gens n'existe que dans leur imagination. Ce que l'on aime, ce n'est pas l'homme ou la femme de la réalité, mais celui ou celle qui naît dans notre imaginaire. Les amants réels ne sont que des modèles permettant de créer ceux que l'on rêve. Tôt ou tard, on finit par se rendre compte du fossé qui existe entre l'amour rêvé et son modèle. Quand on parvient à s'habituer à cette différence, on peut continuer à être ensemble, mais quand on échoue, on se sépare, c'est aussi simple que cela. »